Aller au contenu principal
Le pouvoir de la recherche pour soutenir l'action climatique

Lancement d’un essai de vaccin novateur financé par le CRDI contre le virus Ebola au Soudan

 
Le ministère ougandais de la Santé et l’OMS, avec le soutien du CRDI et d’autres partenaires, ont lancé un tout premier essai de vaccin contre le virus Ebola au Soudan, à une vitesse sans précédent pour un essai de vaccin randomisé en cas d’urgence.
Une paire de mains prépare une seringue de vaccination.
Tommy Trenchard/Panos Pictures
Un agent de santé prépare un vaccin lors d’une visite dans une clinique mobile à Gulu, en Ouganda.

Dans une première mondiale, l’essai du vaccin a été mis en place en seulement quatre jours après la confirmation de l’épidémie le 30 janvier 2025. Cela a été possible grâce à la recherche avancée, à la préparation et à la collaboration étroite entre les agentes et les agents de santé ougandais, les partenaires mondiaux, ainsi que des centaines de scientifiques. Un projet de recherche financé conjointement par le CRDI, les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Agence de la santé publique du Canada a ouvert la voie à la mise en œuvre conjointe de l’essai par la bénéficiaire de la subvention, l’OMS, avec le ministère ougandais de la Santé et l’Université de Makerere.

Le vaccin candidat actuel contre le virus de la stomatite vésiculeuse recombinante a été donné par l’IAVI, financé par l’OMS, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations et la Health Emergency Preparedness and Response Authority de la Commission européenne, et soutenu par les CDC Afrique. Ce vaccin candidat a déjà fait l’objet des essais cliniques de phase 1 et 2 nécessaires pour garantir son innocuité et son immunogénicité.

Le vaccin est actuellement testé pour évaluer son efficacité clinique, une étape cruciale dans la lutte contre les futures épidémies. Bien qu’il n’existe pas encore de vaccin homologué contre Ebola au Soudan, l’essai pourrait changer la donne dans la lutte contre cette souche d’Ebola. Il s’agit d’une étape cruciale en vue de la préparation à une pandémie, et potentiellement d’un modèle de préparation aux futures flambées d’autres infections. 

Le renforcement des systèmes de santé en Afrique reste crucial pour la détection précoce des épidémies, l’intervention rapide et l’endiguement efficace des pandémies. Investir dans les infrastructures de santé, la formation de la main-d’œuvre et les chaînes d’approvisionnement garantit l’accès à des traitements vitaux, tout en prévenant les perturbations économiques et sociales. Parallèlement, il est essentiel d’investir dans la recherche en sciences sociales et en préparation à l’échelle locale pour combler les lacunes en encourageant la créativité, en éclairant les politiques et en facilitant l’adoption de nouveaux vaccins et de nouvelles technologies. Des systèmes de santé résilients protègent non seulement l’Afrique, mais renforcent également la sécurité sanitaire mondiale contre les futures pandémies.

Dans le cadre de son engagement continu à l’égard de la préparation aux pandémies, le CRDI organise sa troisième table ronde (hybride) sur la compréhension du rôle du secteur privé dans la stimulation de l’écosystème africain d’innovation en matière de vaccins le 4 mars 2025. Il se tiendra lors de la 6e Conférence internationale 2025 sur le Programme d’action pour la santé en Afrique à Kigali, au Rwanda. La participation en ligne sera gratuite. Inscrivez-vous ici.   

Annonce des titulaires des bourses de recherche Bentley et Hopper-Bhatia de 2025

 
Les titulaires des bourses de recherche Bentley et Hopper-Bhatia de 2025 font progresser la recherche sur la transformation des systèmes alimentaires en Afrique de l’Est et l’entrepreneuriat vert dirigé par les femmes et les jeunes.
Photos de Sofia Joma et Mercy Muthuuri.
Sofia Jomo est titulaire de la bourse de recherche Bentley et du CRDI. Mercy Muthuuri est la titulaire de la bourse de recherche Hopper-Bhatia et du CRDI de cette année.

Le CRDI a le plaisir d’annoncer les titulaires des bourses de recherche Bentley et Hopper-Bhatia de cette année. Sofia Jomo, diplomée du programme de Maîtrise en Alimentation, nutrition et diététique de l’Université Kenyatta au Kenya, est la titulaire 2025 de la bourse de recherche Bentley et du CRDI. Mercy Muthuuri, étudiante à la maîtrise en Politiques publiques et affaires mondiales à l'Université de Colombie-Britannique, Canada, a reçu la bourse de recherche Hopper-Bhatia et du CRDI. 

La bourse Bentley est offerte à une chercheuse ou à un chercheur soutenu par le CRDI qui effectue des travaux liés à l’agriculture. Sofia étudie les engagements et les progrès réalisés par les pays d’Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Éthiopie et Rwanda) dans la transformation de leurs systèmes alimentaires à la suite du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS). Son travail, s’inscrit dans le cadre du programme Systèmes alimentaires résilients au climat du Centre.

La bourse de recherche Hopper-Bhatia et du CRDI est offerte aux jeunes chercheuses et chercheurs en début de carrière qui effectuent des travaux liés à l’autonomisation des filles, des femmes et des communautés autochtones. Mercy entreprend des recherches sur le financement de l’entrepreneuriat vert dirigé par les femmes et les jeunes pour une transition inclusive et à faible émission de carbone au Kenya. En analysant les obstacles systémiques, les outils financiers innovants et les cadres institutionnels, ses travaux, qui s’inscrivent dans le cadre du programme Économies durables et inclusives du CRDI, visent à formuler des recommandations concrètes pour promouvoir des solutions de financement climatique inclusives, sensibles au genre et axées sur les jeunes. Les résultats contribueront à la transition verte du Kenya tout en faisant progresser les engagements mondiaux en faveur de l’équité entre les sexes et du développement durable.

Un bénéficiaire du CRDI est décoré de l’Ordre du Canada

 
Zulfiqar Bhutta, Ph. D., partenaire de recherche de longue date du CRDI et expert de premier plan dans plusieurs domaines de la santé publique, a été nommé officier de l'Ordre du Canada, l'une des plus hautes distinctions civiles du pays, en reconnaissance de ses contributions novatrices à la santé mondiale.
Photo de Zulfiqar Bhutta
Aga Khan University

M. Bhutta, réputé pour ses recherches novatrices dans les domaines de la santé maternelle et infantile, de la nutrition et de la sécurité alimentaire, de la préparation et du renforcement des systèmes de santé, des changements climatiques et de la santé, ainsi que dans d'autres domaines, a amélioré la vie de millions de personnes dans des communautés mal desservies dans le monde entier. Il a contribué à façonner les politiques de l'OMS, à élaborer des programmes de santé communautaire et à améliorer la santé sexuelle et reproductive dans les systèmes de santé fragiles.

En tant que professeur universitaire distingué et directeur fondateur du Centre of Excellence in Women and Child Health et de l’Institute for Global Health and Development de l’Université Aga Khan au Pakistan et chef de file de la santé mondiale au SickKids Centre for Global Child Health à Toronto, au Canada, son travail reflète un engagement envers l’innovation et le service.

Au cours des dernières années, M. Bhutta a dirigé un certain nombre de projets du CRDI, dont un pour améliorer la santé des mères et des nouveau-nés en Tanzanie et un autre pour éclairer les interventions liées à la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente dans des situations de conflit.

Il dirige également un certain nombre d’efforts de recherche visant à établir le lien entre les déterminants sociaux et la santé des femmes, y compris les changements climatiques. Par exemple, M. Bhutta dirige actuellement les projets du CRDI suivants : 

Avec plus de 1 400 publications et de nombreuses distinctions, dont le Prix Canada Gairdner en santé mondiale 2022, les réalisations de M. Bhutta inspirent les progrès des soins de santé à l’échelle mondiale. 

Façonner la science : un bénéficiaire du CRDI reconnu pour sa recherche sur les maladies infectieuses

 
Placide Mbala donne une conférence à l'Institut National de la Recherche Biomédicale de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
Institut National de la Recherche Biomédicale
Placide Mbala donne une conférence à l'Institut National de la Recherche Biomédicale de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Le Dr Placide Mbala, partenaire de recherche du CRDI, a été reconnu par la revue internationale Nature pour ses travaux novateurs sur la mpox. Il fait partie de la liste Nature's 10 2024 soulignant les principaux développements scientifiques de l'année et racontant l'histoire de personnes qui en sont à l'origine.

Le Dr Mbala, épidémiologiste à l'Institut National de la Recherche Biomédicale de Kinshasa, en RDC, a joué un rôle déterminant dans la lutte contre l'épidémie mortelle de mpox qui s'est propagée en Afrique centrale en 2024, responsable de centaines de morts. Ses recherches pionnières et novatrices ont révélé une nouvelle souche du virus, capable de transmission interhumaine, et fourni des informations vitales qui ont depuis façonné les stratégies de riposte mondiales.  

Les contributions remarquables de M. Mbala comprennent :  

  • la découverte d'une souche de mpox et de ses modes de transmission, facilitant les efforts d'endiguement opportuns; 
  • le plaidoyer pour un accès équitable aux vaccins et aux traitements dans les pays africains; 
  • la direction d'efforts collaboratifs de mobilisation des communautés locales et de protection des populations vulnérables; 
  • la progression de la compréhension mondiale de la propagation de la mpox grâce à une analyse génomique innovante. 

Il s'agit également d'une réussite de la collaboration de recherche africaine et canadienne. Le CRDI et les Instituts de recherche en santé du Canada financent conjointement l'un des projets de recherche du Dr Mbala, Améliorer la surveillance et la détection de la mpox en Afrique. Des chercheurs de neuf pays africains et cinq provinces canadiennes collectent, analysent et transmettent des preuves sur les risques liés à la mpox et l'efficacité des vaccins et des traitements aux responsables de la santé publique, aux décideurs et aux communautés touchées.  

Les travaux de M. Mbala soulignent l'importance de la science pour pallier les crises de santé publique. Son engagement à mettre fin à « l'amnésie scientifique » entourant les maladies négligées comme la mpox est une source d'inspiration. Son leadership s'étend au-delà de la recherche – il mobilise les efforts d'intervention, favorise la collaboration internationale et défend l'équité dans le domaine de la santé mondiale. 

Lire l'article complet de Nature

Développement de solutions : Un nouvel accord étend la surveillance de la qualité de l'air alimentée par l'IA en Afrique du Sud

 
Une équipe soutenue par le CRDI en Afrique du Sud, qui fait partie de l'initiative AI for Pandemic Preparedness and Response (AI4PEP) des pays du Sud, travaille avec un opérateur national de réseau de fibre optique pour étendre la portée des capteurs de qualité de l'air.
Site d'incinération de déchets de Kya Sand en Afrique du Sud
Kya Sand Burning Wasteland Community Forum NPC
Site d'incinération de déchets de Kya Sand en Afrique du Sud

La technologie innovante, alimentée par l'intelligence artificielle (IA), est appelée AI_R. Elle a été mise au point par l'équipe South African Atmospheric Quality Monitoring (SACAQM). Conçus pour mesurer les niveaux de pollution de l'air en temps réel et fournir des données essentielles à analyser, 30 de ces dispositifs de pointe rentables surveillent la qualité de l'air à Johannesburg et dans les environs, dans la province du Gauteng en Afrique du Sud, depuis 2023.

La collaboration avec Evotel (en anglais) permettra d'installer 120 dispositifs AI_R supplémentaires dans la province du Gauteng en 2025, ce qui constituera le réseau de surveillance de la qualité de l'air le plus vaste et le plus rentable d'Afrique.

« En travaillant avec Evotel, nous faisons un grand pas en avant pour nous attaquer aux problèmes de pollution atmosphérique au Gauteng », a déclaré le professeur Bruce Mellado, directeur exécutif de SACAQM. « Ce partenariat nous permet de rendre les données environnementales de haute qualité accessibles à tous. »

Le Gauteng est confronté à des problèmes croissants de pollution atmosphérique en raison de l'urbanisation rapide et de l'activité industrielle. La mauvaise qualité de l'air a de graves répercussions sur la santé. Elle est responsable de plus de décès sur le continent africain que le nombre combiné de décès dus au VIH, au paludisme et à la tuberculose, en particulier chez les populations vulnérables.

L'infrastructure de réseau d'Evotel assure le fonctionnement sans faille de ces capteurs. « Nous sommes fiers de soutenir SACAQM dans cette initiative vitale », a déclaré Albert Oosthuysen, PDG d'Evotel. « Ensemble, nous créons un Gauteng plus sain et plus durable. »

Les capteurs sont produits en Afrique du Sud à un coût d'environ 100 USD (143 CAD) chacun. Installés sur le rebord d'une fenêtre pour recueillir des données, les dispositifs consomment peu d'électricité et peuvent résister à diverses conditions météorologiques. Il est prévu de déployer les capteurs dans toute l'Afrique du Sud.

En savoir plus sur ce projet.

En savoir plus sur l'initiative AI4PEP des pays du Sud

Le Réseau des agences d’innovation en Afrique vise à transformer le paysage de l’innovation du continent

 
Le CRDI, l’Agence d’innovation technologique, le ministère des Sciences et de l’Innovation et la National Research Foundation de l’Afrique du Sud ont le plaisir d’annoncer le lancement du Réseau des agences d’innovation en Afrique.
Photo de groupe lors de la Semaine de l’innovation du Kenya
Kenya National Innovation Agency (KeNIA)
Lancement du Réseau des agences d’innovation en Afrique lors de la Semaine de l’innovation du Kenya en novembre 2024.

Le Réseau vise à stimuler la collaboration et la mutualisation des ressources entre les agences africaines d’innovation afin de stimuler une croissance durable et inclusive grâce à l’élaboration de solutions adaptées aux défis uniques de l’Afrique. 

Le besoin d’un paysage africain de l’innovation connecté est clair. Les progrès technologiques rapides et les problèmes urgents comme les changements climatiques exigent des solutions locales et concurrentielles à l’échelle mondiale. Une étude récente de la chaire de recherche trilatérale en innovation transformatrice de l’Université de Johannesburg, en Afrique du Sud, souligne le rôle central des agences d’innovation dans le rapprochement des politiques publiques et des capacités universitaires et du secteur privé. 

S’appuyant sur des efforts comme l’Initiative des conseils subventionnaires des sciences, le Réseau se concentre sur la commercialisation et le renforcement des chaînes de valeur axées sur l’innovation. Un atelier de base à Johannesburg en mars 2024 a cerné des possibilités de collaboration, ce qui a permis de choisir la Kenya National Innovation Agency, de la Commission nationale de la recherche, de la science et de la technologie de Namibie et de l’Université de Johannesburg pour coordonner la phase pilote du Réseau de 2025 à 2027. 

Le Réseau a été lancé lors de la Semaine de l’innovation du Kenya en novembre 2024. Les activités futures comprennent des forums annuels, des projets de recherche en collaboration et des initiatives de financement conjoint. 

De nouvelles perspectives sur l’avenir du travail en Amérique latine et dans les Caraïbes

 
Les tendances mondiales transforment le marché du travail en Amérique latine et dans les Caraïbes, offrant de nouvelles possibilités de résilience et de croissance. Une étude financée par le CRDI met en lumière le pouvoir des emplois adaptables, aborde les défis sexospécifiques et explore les effets profonds de l’automatisation et des changements climatiques.
Teacher in classroom, surrounded by students at desks.
IDRC/James Rodriguez, Panos Pictures

Sur Futuro, le centre latino-américain de la nouvelle initiative FutureWORKS du CRDI, a publié une nouvelle étude perspicace, intitulée Atlas of Future-Oriented Jobs, qui examine l’incidence des tendances mondiales sur le marché du travail dans la région. 

Concrétisée par des données novatrices, une carte interactive et un tableau de bord dynamique, l’étude examine comment les nouvelles technologies, les chocs climatiques, les pratiques de production durables et le vieillissement de la population remodèlent les possibilités d’emploi et les risques dans la région. 

Les mesures traditionnelles de la qualité des emplois — comme les taux d’informalité, les niveaux de rémunération et les exigences en matière de compétences — deviennent insuffisantes dans ces conditions en constante évolution. L’étude introduit une nouvelle dimension pour évaluer le marché du travail du XXIe siècle : la résilience au travail. Les emplois résilients sont ceux qui gagnent en pertinence et offrent de nouvelles possibilités dans des environnements en constante évolution, en harmonie avec les transformations sociales, économiques, environnementales et technologiques à grande échelle. 

L’étude offre une perspective prospective sur les défis auxquels fait face le marché du travail en Amérique latine. Elle cerne les emplois résilients, comme ceux des domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) et ceux de l’économie verte ou du secteur des soins, tout en mettant en évidence les professions menacées par l’automatisation et les changements climatiques. Elle offre aussi un aperçu de la répartition des possibilités et des défis entre les pays de la région par rapport aux pays à revenu élevé, ainsi qu’entre les hommes et les femmes. 

Principales conclusions 

  • Emplois axés sur l’avenir : 16 % des personnes en Amérique latine et dans les Caraïbes occupent un emploi axé sur l’avenir, la plupart de ces rôles étant des professions liées aux soins. 
  • Emplois menacés : 6 personnes sur 10 dans la région occupent des emplois menacés par les tendances de l’automatisation ou les changements climatiques. 
  • Défis sexospécifiques : L’avenir du travail présente des défis sexospécifiques. Pour les hommes, la question principale est la quantité, tandis que pour les femmes, c’est la diversification et la qualité. 
  • Compromis : Il existe des compromis entre les emplois verts, les emplois dans les domaines des STIM et les emplois menacés par les tendances de l’automatisation. 
  • Spécialisation des compétences : Tous les emplois axés sur l’avenir ne sont pas créés égaux; les travailleuses et travailleurs de la région ont tendance à se spécialiser dans des segments professionnels peu qualifiés, en particulier les femmes.

Découvrez le rapport complet et la carte interactive sur le site Web de Sur Futuro. Soyez à l’affût de rapports similaires en provenance d’Afrique et d’Asie à venir prochainement. 

Une innovation dans le domaine des technologies éducatives appuyée par le CRDI au Pérou remporte un prix en mathématiques

 
Conecta Ideas Peru, une technologie novatrice soutenue par le CRDI et conçue pour rendre l’apprentissage des mathématiques amusant pour les enfants, a reçu un prix de la mEducation Alliance pour sa contribution à l’amélioration de la qualité de l’éducation au Pérou.
Les questions de mathématiques sur une feuille de papier peuvent être moins motivantes que les cours sur les technologies éducatives.
GPE/Deepa Srikantaiah
Il a été démontré que la ludification des cours de mathématiques traditionnels aide à améliorer les résultats d’apprentissage.

Il a été démontré que la plateforme de ludification permet d’améliorer considérablement l’apprentissage en mathématiques en favorisant la motivation et l’engagement des élèves. L’une des principales raisons de ce résultat est l’approche localisée adoptée. Les jeux éducatifs sont adaptés aux besoins spécifiques du personnel enseignant et des élèves.

En 2023, elle était utilisée par 7 000 membres du personnel enseignant et plus de 112 000 élèves à travers le Pérou, dont environ 11 000 dans les zones rurales.

La plateforme de technologie éducative adopte une approche axée sur le genre et l’équité pour rendre les mathématiques amusantes. Par exemple, pour remettre en question les normes de genre, de nombreuses activités mathématiques placent des femmes dans des rôles de leadership et d’affaires et illustrent des hommes faisant des travaux ménagers dans le but de faire comprendre aux filles qu’elles devraient imaginer un avenir en mathématiques.

C’est important dans un pays comme le Pérou, où la proportion de femmes parmi les nouvelles personnes inscrites aux programmes de baccalauréat dans les domaines des mathématiques, des statistiques et des sciences naturelles est l’une des plus faibles parmi les pays partenaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

La plateforme a d’abord été mise au point par des équipes de recherche latino-américaines du Centre for Advanced Research in Education de l’Université du Chili, en collaboration avec le CRDI. Depuis lors, le Group for the Analysis of Development (GRADE) s’est joint à nous en tant que partenaire d’exécution, en collaboration avec la Banque interaméricaine de développement et le ministère de l’Éducation du Pérou, avec le soutien de la Fondation Old Dart.

Le CRDI continue de financer les efforts visant à offrir le programme à un plus grand nombre d’élèves au Pérou et dans d’autres pays d’Amérique latine.

La mEducation Alliance a décerné à Conecta Ideas Peru le prix Math Power 2024. L’alliance est une organisation à but non lucratif créée par la United States Agency for International Development en 2010. Le prix met l’accent sur le rôle durable fondé sur des données probantes de la technologie dans l’éducation. Il comprend aussi une récompense monétaire de 10 000 dollars américains (14 117 dollars canadiens).

Depuis le début des années 2000, le CRDI s’associe à des organisations de premier plan pour mettre au point des outils d’apprentissage numériques pour le développement international. Des recherches financées par le CRDI ont montré que les technologies éducatives, lorsqu’elles sont bien conçues et bien mises en œuvre, peuvent accroître l’accès à une éducation de qualité, personnaliser l’apprentissage et améliorer les résultats d’apprentissage.

En savoir plus sur ce projet

S'abonner à